Certains des membres composant l'association zimzim, étant originaires du Berry, nous avons trouvé pertinent de faire une petite présentation du Berry, sa géographie, ses costumes & ses coutumes afin d'offrir aux visiteurs un comparatif, mais aussi de comprendre que les traditions Vendéennes et Berrichonnes ne sont pas si éloignées malgré la distance géographique qui les séparent (et la mer en moins).
Emile Barbillat
Né le 21 juillet 1882 à Châteauroux. Il est surtout connu pour être le co-auteur avec Laurian Touraine de « Chansons populaires dans le Bas-Berry ». Il est également l’auteur de « Chansons populaires à l’usage des écoles » en 1914. Il décède à Châteauroux le 5 mars 1947.
Emile Barbillat
Né le 21 juillet 1882 à Châteauroux, après l’école normale il devient instituteur à Chabris, à Argenton, à Châteauroux à l’école St
Christophe, puis aux Capucins où il devient professeur au collège. Il est surtout connu pour être le co-auteur avec Laurian Touraine de « Chansons populaires dans le Bas-Berry ». Il est également
l’auteur de « Chansons populaires à l’usage des écoles » en 1914. Il décède à Châteauroux le 5 mars 1947.
Retrouver une liste complète des personnalités ayant laissés leur empreinte en Berry :
http://www.academie-du-berry.com/256_p_8159/personnalites-du-berry.html
La célèbre « valse à Cadet » (du nom du cornemuseux Cadet - Jean-Louis – Aussage, 1807-1895), devenue l’hymne « Vive notre Berry » était un air que le docteur Vergne avait transcrit sur partition, tandis qu’il le soignait pour les yeux. Quant à l’origine de cette mélodie ? D’après Jean-Louis Boncoeur, Cadet « Musette » avait comme premier partenaire le vielleux Vincent (Miller), hongrois et violoniste tzigane d’origine, qui lui aurait appris des airs de son répertoire, adaptés par la suite au goût berrichon…
Jean Baffier qui était un régionaliste à tous crins et doté d'un esprit gaulois hors du commun voulu ranimer la foi des derniers ménétriers. Après avoir rassemblé quelques vielleux et cornemuseux qui résidaient dans le département du Cher, il fonde à Paris, le 30 Mars 1888, une société dont le siège social se trouve au 6, Rue Lebouis dans le 14ème Arrondissemen, "La Société des Gâs du Berry et Aultres lieux du centre" (Le mot « Gâs » étant un diminutif de « Gals », c’est à dire Gaulois). Il la dote de deux emblèmes : la bannière et le bâton. La première bannière se compose d'un panneau de bois muni d'un manche. Elle porte la fière devise : « Nout' soup' est maigre mais j' la trem pons dans nout' écuelle ». A chaque sortie, cette bannière est ornée de guirlandes de lierre naturel, de rameaux de chêne ainsi que de fleurs et de rubans.
Le 21 Septembre 1888, Edmond Augras, à son tour, fonda à Châteauroux une société sœur, aux statuts, aux buts et au nom identiques "La Société des Gâs du Berry et Aultres lieux du centre", composée de neuf "Gâs", et dont il conta ainsi l’origine : "Après la guerre de 1870, la défaite et les deuils avaient plongé le pays dans la tristesse. En Berry où on est très sensible, les populations étaient démoralisées et bannissaient des fêtes, les réjouissances d'autrefois. C'est ainsi que de nombreux mariages étaient timidement célébrés sans la cornemuse et la vielle qui se taisaient également à l'occasion des baptêmes, de la gerbaude, des fêtes villageoises...etc... En 1888, j'eus la chance de connaître Jean Baffier. Notre amour de la saine tradition et notre fidélité aux bonnes vieilles coutumes nous lièrent d'une amitié qui devait porter ces fruits."